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Deux enchanteureux pour un magifique voyage aux Bahamas
17 juillet 2007

De Cap Cana aux BVI

Coincés à la marina de Cap Cana, dans notre prison dorée, on rêve de se dégourdir les jambes et les yeux. D’accord, on peut paraître difficile : il y a la belle piscine et la plage de l’hotel Caléton à notre disposition après 10 minutes de bus. Mais pas moyen de marcher, de courir, de faire du vélo, d’aller nager car la zone est en grands travaux. Et pour ce qui est de nager à la plage du Caléton : il ne faut pas aller au-delà de l’eau aux épaules sinon le maître-nageur vous siffle. Sur protection qui doit convenir à un certain touriste mais qui nous rend claustro !

Il faut dire aussi que l'on n'est pas des fans de marina. Cap Cana est notre 2è arrêt dans une marina après St Martin le 10 mars! Le mouillage est plus intime et le sentiment de liberté incomparable!!!

IMG_3786

Pour éviter l’implosion, on a demandé à la marina de nous emmener sur une plage magnifique, encore interdite au public. Pour nous faire ce plaisir et nous accorder cette faveur (car s’en est une), un jeune gars de la marina nous embarque sur le bateau à moteur de la société. Mais il ne semble pas très bien connaître ni les lieux ni le bateau et ses 150 chevaux. Il nous a mis directement sur la barrière de corail ! Entourés de patates et pris d’assaut  par les vagues qui déferlent, on a failli chavirer et être projeté sur les rochers. Le jeune capitaine a été tout content de laisser la barre à ti doc qui nous a sorti de ce bien mauvais pas. Bon, tant pis pour la jolie plage de Juanillo.

Finalement, plus en sécurité sur notre annexe, on est allés se balader sur la marina d’à-côté, Punta Cana. Dommage que le chenal qui y mène soit si peu profond (moins de 1m50) car le lieu est bien plus simple et sympathique. De la marina (qui a aussi sa piscine) on accède à l’hotel de Punta Cana, sa réserve écologique, ses plages, son golf, les restaus et club house, ses bungalows pour touristes et ses quartiers résidentiels très très chics. Il y a même une des « maisons » de Julio Iglésias. Mais pas vue de lover singer ! A pieds ou en vélo, on s’en est donnés à cœur joie. Surtout lors de la visite de la réserve écologique : une balade en forêt donnant accès à de nombreuses lagunes d’eau saumâtre. Les eaux limpides et calmes nous offrent un spectacle superbe de roches ocres et de fonds vert émeraude, rivalisant avec les verts des feuillages environnants. Des poissons à grande bouche et des tortues d’eau douce agrémentaient quelques’uns de ces aquariums. Comme un avant goût des réserves naturelles du centre de la République Dominicaine. Encore une idée de voyage…

L_eau_des_lagunes_est_limpide_et_nous_offre_une_palette_de_couleurs_de_l_ocre_au_bleu_canard

La météo n’était toujours pas très engageante. Mais ti doc a visé une courte fenêtre pour nous lancer sur la route des British Virgin Island, 220 miles à parcourir en traversant le Mona Passage entre la Rèp Dom et Porto Rico, puis en longeant Porto Rico, enfin en contournant les Iles Vierges Américaines pour atteindre Tortola.

Pour nous cette navigation s’annonce difficile. D’abord parce que l’on aura le vent de face. Et aussi parce que la mer est très agitée dans cette zone.  De fait, elle a mauvaise presse auprès des plaisanciers et des marins. Elle est considérée comme un « mauvais moment », pouvant passer de pénible à dangeureux.

Vendredi 13 juillet (on n’est même pas supertitieux !), Cécile se colle pour la première fois un patch pour lutter contre le mal de mer. On dit « au revoir » à nos copains de Quiet Eagle et du Rhéténor et on largue les amarres à 18h. On passe sans soucis le Mona Passage avec 15 à 20 nœuds de vent mais une mer plutôt calme pendant la nuit et une moyenne de 6 nœuds. La côte de Porto Rico est plus difficile à longer car le vent n’est pas retombé comme prévu, il est complètement de face, les vagues sont courtes. Bref on gite pas mal sans avancer à plus de 4 nœuds. Moins sympa ! On a conscience qu’il nous faut atteindre Tortola avant le dimanche soir car une onde tropicale est annoncée dans la nuit de dimanche à lundi. Ben, il semble que cette onde tropicale ne respecte pas son calendrier, la traîtresse. Car on contourne les Iles Vierges Américaines sous les grains et des pointes de vent à 40 nœuds !

Mais pas de bobos. On tient le coup et la Fringante aussi. On attrappe même un mooring à Soper’s Hole marina avant la nuit le dimanche soir après 270 miles parcourus (avec les bords tirés, on a fait 50 miles de plus) et 48 heures de navigation.

On est tout heureux d’avoir réussi cette nav qui représentait un peu un défi. Et on se sent presque chez nous en ayant atteint « nos » Antilles.

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Commentaires
R
bien recu votre message<br /> nous sommes a Porto rico depuis 2 jours<br /> le mona passage pas de probleme mais l'arrivee sur Ponce tres difficile<br /> vent 40 noeuds sous grain houle 3 a 4 metres voir plus<br /> en attendant la prochaine fenetre pour st Croix<br /> balade et shoping,c'est les soldes sauf pour les customs 265 us dollards par personne<br /> et 5 heures de paperasses a remplir<br /> rdv peut etre a st Martin<br /> depart prevu de Ponce PR samedi<br /> a bientot<br /> DOMINIQUE et JEAN MICHEL
J
bravo pour la grande traversee, 48h de moteur contre le vent est frustrant...<br /> bises a tous 2
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