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Deux enchanteureux pour un magifique voyage aux Bahamas
28 juin 2007

Entrada en la Rebublica Dominica

Ca y est, on est de retour dans la Caraïbe et l’on sent d’ici la bonne odeur du rhum martiniquais. On a bien aimé le rhum haïtien de Chrystel (so friendly!) mais...on reste des inconditionnels des Neisson, Trois Rivières, Saint James,...de l'île aux fleurs et à la canne à sucre.

IMG_3104

Petit topo pour vous situer les derniers événements :

Vendredi 21 juin (merci Nathalou pour avoir pensé à la fête de Rodolphe !), on quitte Sapodilla en compagnie de nos copains Ryan et Morgane sur Endorphin.

provo_096

On traverse le Bank des Turks, de Provo à Ambergris Cay. Pas de vent ce qui nous arrange bien pour une fois car le bank est très peu profond (comme on vous l’avait déjà dit dans notre premier passage en avril, excusez-nous de vous sous-estimer !). 42 miles à parcourir avec une bonne visibilité pour éviter les pattates de corail. Cette fois, on s’est un peu raté et on s’est fait bien peur en heurtant assez violemment un jolie tête de corail. AÏE ! Mais la Fringante en a vu d’autres et même pas mal !!!

Ambergris Cay est une des petites îles de l’archipel des Turks and Caïcos, au sud-est de Provo et au sud-ouest de Grand Turk. Comme beaucoup de ses consoeurs, elle est en pleine construction. La quantité de poussière, soulevée par les camions et les différents travaux, que l’on a retrouvée sur le bateau en témoigne ! Beurk. L’île ne nous charme pas, même si on admet être restés à distance. Par contre, le snorkeling est superbe : de nombreuses têtes de corail abritent d’énormes poissons. Le corail atteint 4 mètres de haut, incroyable. Il faut bien sûr accepter la compagnie des requins. Cécile est loin de faire la fière même s’ils ne manifestent aucune agressivité à priori… Il faut préciser que lors de ces excursions, on est tout seuls, au milieu de nulle part dans la mer. Un peu démunis dans un élément qui n’est pas le nôtre tout de même…

Samedi 22 juin, on laisse Ambergris Cay. Le passage pour sortir du bank et rejoindre Turks Channel est truffé de têtes et de barrières de corail, un vrai champ de mines. Un mât émergeant de l’eau, au niveau d’une tête de corail, nous conforte dans la dangerosité de la manœuvre. En clair, le calcul de l’arrêt à Ambergris était mauvais. On aurait dû tracer sur Long Cay ou Fish Cay qui nous nargue de loin avec ses 3 superbes plages. Cette difficile sortie nous fait perdre du temps, le vent étant en plus complètement de face, on doit tirer des bords et on parcourt les 25 miles pour mouiller à Big Sand Cay en 8 heures. Mais là, on est récompensés !

plage_du_mouillage

Big Sand Cay est l’île la plus au sud-est de Grand Turk, complètement déserte et splendide. On s’installe dans la baie avec pour seul voisinage, nos compagnons de route d’Endorphin. On est charmés par l’endroit, sanctuaire d’oiseaux de différentes espèces. La côte offre tout ce dont on peut rêver : des plages de sables blanc éblouissant, des criques dans les rochers, des falaises de roche blanche calcaire très friable, des arches et autres sculptures, œuvres de la mer et du vent. 

arche

L’eau n’est pas en reste avec ses multiples variations de couleurs et surtout très très très chaude !!! On passe des heures dans l’eau, testant les différentes baignoires formées dans la roches. Ti doc s’essaye à la chasse sous-marine avec le hawaïan sting prêté par Ryan.

chassaue_sous_marin_en_action_mais_bredouille

Le corail est très coloré et foisonnant, tout comme les gorgones et  les algues abritant des coquillages comme « la monnaie caraïbe » et de multiples poissons. On regarde le soleil se coucher en interminables apéritifs sur la plage.

sur_la_plage_avezc_les_potes

Le bonheur quoi. On s’y sent si bien que l’on diffère le départ pour la République Dominicaine, au risque de voir le vent monter et d’affronter une mer trop grosse…

bateaux_au_mouillage

Et ben ça, ça se paye les amis. Car le lundi soir, quand on décide de partir , le vent a effectivement forci et est passé au sud-est. En résumé, en plein dans le pif, comme disent les marins. 30 nœuds dans une mer bien formée, on ne fait pas les malins, ça secoue, ça bouge. Cécile connaît maintenant les émotions du linge dans la machine à laver et elle n’a pas du tout aimé !!!

Mais c’est sans plus de bobos qu’un seau bien rempli ( ???!!!) que l’on atteint Lupéron au nord de la République Dominicaine le mardi 26 juin, après 14 heures de navigation et 78 miles parcourus. Nos amis d’Endorphin ont encore plus soufferts que nous sur leur bateau plus petit, alors on ne se plaint pas. On a bien tenté de rester en contact visuel et par VHF car on était inquiets pour eux, mais on allait trop vite (comme islapet !). Finalement, ils sont arrivés à bon port, bien arrosés !

drapeau_de_la_rep_dom

Mais tout est oublié sitôt l’ancre posée sur les fonds dominicains. On affronte les douaniers et autres taxeurs du port dès notre arrivée, en essayant de passer sans transition de l’anglais à l’espagnol ! Outre ce sport linguistique, on doit exceller dans celui du bakchich. Ils nous voient débarquer les domincains et ils nous attendent de pieds fermes. On passe d’abord par les douanes, puis par la capitainerie  (bizarre la dame n’a pas d’uniforme…), puis on paye pour le tourisme, puis pour l’agriculture (celui qui s’occupe des produit végétaux puis celui qui s’intéresse aux produits d’origine animale !!!). Et vient la navy, ti doc en a assez de mettre la main au porte-monnaie et exige un reçu. Bizarrement, face à cette exigence, la taxe disparaît… En clair, on se fait forcément un  peu raquetter mais il y a un moment il faut arrêter d’être pris pour un imbécile. Et les plaisanciers sont des clients faciles car nombreux. La mangrove de Lupéron est un parfait « trou à cyclone » qui permet d’abriter de nombreux bateaux en toute sécurité. On est passé donc d’une île déserte à un voisinage de 70 à 100 bateaux! Mais c’est très très très calme, si calme sur le plan d’eau que l’on en oublie les autres bateaux.

A terre c’est différent. On plonge dans la chaleur, les odeurs, les sonorités d’une culture latino-sud américaine. Contraste avec les Bahamas. On adore !!!

Des photos de cette ambiance très exotique au prochain passage...

Merci pour les supers messages que l'on reçoit, à Emeline et à sa maman, à Nathalou si fidèle, à nos amis de Lille qui vont devenir bientôt des lyonnais, aux expatriés de Provo, aux jeunes lecteurs du CE2A, et à tous ceux qui sont là avec nous. AMIGOS!!!

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Commentaires
J
Ce n'est pas parce que l'on ne vous écrit pas que l'on ne vous suit pas. Tout ce que vous nous témoignez, c'est comme un roman que nous lisons et il faut attendre le prochain numéro pour connaître la suite de votre aventure, sans compter les superbes photos, c'est trop beau, il n'y a pas de mot pour l'expliquer il faut le voir pour le croire quand à vous qui le vivez au quotidien, n'en parlons même pas.<br /> <br /> Nous pensons bien à vous même si l'on ne se manifeste pas.<br /> <br /> Bon vent !<br /> <br /> Luce et Jojo<br /> La suite : au prochain numéro
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